LE PANTHÉON DES PRÉSIDENTS
Par Jacky BOITARD
Hommes de fer, de cœur, discrets, d’affaire et de concorde…
Puisqu’il fallait un chef pour parler haut et clair,
Capable de guider du plus simple au plus fier,
Le club des Cissous Boys réunis en congrès
Choisit parmi ses pairs un Président zélé.
L’élu se devait d’être bon convive et joueur,
Appartenir au groupe des pères fondateurs.
Courtois et plein d’esprit, il devait être aussi
A l’écoute des autres, patient et attentif,
Cherchant sans se lasser sur des projets communs
D’appliquer la maxime un pour tous, tous pour un.
Dès lors amenés par ce chef parfait et démocrate,
Au rugby, on pouvait se consacrer et se battre.
Ce fut d’abord Michel (PLANA) qui prit les rennes en main;
Il s’imposa d’entrée tel un César romain.
Rompu depuis longtemps à malmener les troupes,
C’est tout en fermeté qu’il mena la chaloupe.
Dans l’intérêt de tous, il présida longtemps,
Menant les Cissous Boys en haut du firmament.
Tant qu’il fut sur le pré, il joua les terreurs,
Payant de sa personne tel un gladiateur.
Mais l’usure du temps est sournoise et sans bien,
Le mettant à genou, seul face au chirurgien.
Premier sur cette liste à goutter la prothèse,
Il reprit d’un seul coup sa verdeur et ses aises.
Mais l’homme avait mûri; redoutant la blessure,
Il délégua un peu, ce qui était bon augure.
Dès lors, avec ardeur il nous fit voyager.
Jusque dans les pampas, il promena sa gloire,
Trinquant à l’infini sur des chansons à boire.
Entouré de ses proches et de sa bien-aimée,
Tout ceci fut vécu comme un vrai jubilé.
Au cours de ses campagnes, il marqua les esprits,
Nous faisant redouter la présidence à vie.
Caractère ombrageux mais homme de parole,
Michel est pour nous le plus pur des symboles;
Il fut le chef qu’il nous fallait, quand il fallait.
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Succéder à Michel n’est pas simple gageure,
Et pour jouer ce rôle il fallait un seigneur.
Jacquot (LAVAL) qui maternait depuis longtemps la troupe,
Se sentit tout d’un coup prés à partir en croupe.
Il pouvait y prétendre, car il savait tout faire!
Bon joueur de terrain, il avait tout pour plaire.
Grand conteur à ses heures, dévoué à l’extrême,
Cet homme, c'était sûr, serait bon capitaine.
Alliant à la fois les qualités si pures
Du sportif endurci à la technique sûre,
Jacquot pouvait de plus maintenir en haleine
L’assemblée du mardi dans ses joies et ses peines.
Lors des matchs difficiles, sous des cieux très lointains,
Il haranguait ses boys habillés par Cardin;
Et tel Napoléon la veille des batailles,
Toujours il soutenait la petite piétaille.
Merveilleux homme-orchestre du bonheur de chacun,
Il sut montrer aussi qu’il aimait tous comme un.
Après maintes campagnes, mondialement connu ,
Les saphènes gonflées, un peu las et fourbu,
Il rêvait de dormir au plus près de sa mie ;
Mais la foule eut l’audace d’exclamer à grand cris
Qu’on ne remplace pas un homme comme lui.
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Après ces cataclysmes, il fallait pour survivre
Trouver sur le foirail quelqu’un pour compenser
Une absence de poids et qui soit digne à suivre.
Inspirateur du groupe et de noble lignée,
Francis (AUGE) reprit en main toutes nos destinées.
Cissou pour les intimes s’appuya pour se faire
Sur ses amis fidèles, ce qui plut sans déplaire.
Cette forme nouvelle apprise sur le tas
Ne fut que le début, et la suite montra
Qu’on pouvait travailler et fort bien présider
Sans être pour cela en fin d’activité.
Ce partage des choses était si évident
Que tous se voyaient être un beau jour président.
Mais la garde veillait, évitant les dérives,
Et de l’ordre fut mis pour souder les deux rives.
Au terme de ce temps, la place était plus nette,
Et le jeu reprenait après cette tempête.
Grâce à son jugement, sa patience d’ange,
Francis pouvait partir à ses passions d’archange.
Devenu rare au club, tous regrettent le temps
Où sa voix veloutée produisait tant de chant
Après les matchs d’enfer que seul il savait faire.
La concorde régnait, il pouvait donc se taire.
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Après cet intermède, tout semblait en musique,
Et Daniel (SINCHOLLE) fut choisi pour diriger la clique.
Convaincu que le club méritait mieux qu’un bail,
C’est vers l’acquisition qu’il reprit le travail.
Président opiniâtre, il sut mener de front
Ses multiples affaires et l’achat de ce fond.
Le club des Cissous Boys sous son règne averti
Devint propriétaire de son « home » gentil;
Et c’est en actionnaires, satisfaits et vernis,
Qu’aujourd’hui plus qu’hier, on se voit entre amis.
Sur d’exister longtemps, le club pouvait dès lors
Revenir au rugby, prince de tous les sports!
20 ans étaient passées sans souffrir de remords;
Sentant le poids des ans peser sur leurs épaules,
Les pères fondateurs devenaient bien moins drôles.
Absents sur le terrain, dispersé dans la vie,
Ils n’offraient Désormais toutes les garanties.
C’est donc dans ce chahut que la plus jeune équipe
Décida de bouder la sortie d’Amérique.
Daniel en fut navré; débordé de travail,
Et courant le muguet dans le pays nantais,
Il n’avait plus le temps de revoir les détails;
Les dés étaient jetés, il fallait y aller.
Voyageurs de demain, avec ou sans vos femmes,
Sachez que grâce à lui, vous aurez au retour,
Un lieu pour festoyer et raconter vos tours.
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Le cinquième à monter sur la plus haute marche
Fut l’ami Jean-Marie (LEMAIRE), homme pur et sans tache.
Poussé par son épouse, il postula longtemps
A ce poste suprême qui lui allait comme un gant.
Au terme d’un conclave mouvementé et dur,
On vit la fumée blanche s’étaler hors les murs.
Orateur naturel, il débuta son temps
Par un discours d’enfer que personne n’entend :
"Je suis trop loin!" dit-il avec un tremblement.
Pour compenser cela, il prit comme habitude
De nous parler à tous et avec certitude,
En montant sur les chaises, et aussi sur les bancs,
Prétextant que de là il serait plus puissant.
Dans la droite lignée de ses prédécesseurs,
C’est en vraie boulimique qu’il prit la chose à cœur.
Après quelques déboires aux accents argentins,
Il redressa les choses en culbuto malin.
Il reprit l’idée chère en grand conciliateur
De partager les rôles entre tous les acteurs;
C’était le pas de plus vers le grand équilibre
Qu’il fallait aux Cissous pour à nouveau sourire.
Jean-Marie rejoindra sur la liste bientôt
Ces opérés ravis plus petits et plus gros;
De son épaule neuve, il pourra désormais
Montrer le bon chemin à ceux qui le voudraient.
Et d’un bras bien plus sûr, essayer comme avant
De monter à nouveau sur les chaises et les bancs…
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Par Michel PLANA
Il manquait quelqu’un au Panthéon des Présidents,
Celui qui sût, si bien les décrire en son temps,
Celui qui affirmait, ne pas vouloir l’être,
Et, qui lorsqu’il y parvint, ne voulait se démettre.
Jacky (BOITARD) nous enchantait, sur le terrain s’entend.
Sa pointe de vitesse, son gabarit noueux, son style chatoyant
Laissaient sur le carreau l’adversaire hésitant.
Malheur à lui! Malheur à nous ! Car dans ces instants,
Nul n’eut pu lui arracher le ballon, même pas en chantant.
FISEBI, s’il fut sur le terrain un élément mobile,
Ne délaissait pourtant pas, sa fonction ordinale,
Celle de guérir les maux autrement difficiles
Qui sont le lot des joueurs de ce jeu de ballon pas facile.
Fractures, déchirures, multiples contusions,
Il soignait tant et tant et tous avec beaucoup de compassion
Qu’on lui érigea dans son centre, en son temps une statue sublime.
C’est ainsi que parfois, pour soigner une enflure minime
Dans l’onde primitive il plongeait ses patients
Ils en sortaient guéris ! Miracle de l’instant
Mais parfois, ô ingrats ! Pleins de ressentiment.
Il eut aussi, ne vous en déplaise, envie d’architecture.
Pour les besoins du club, il rêva de structures.
D’un coup, il s’engagea, entrainant ses amis les plus sûrs
Qui, pour lui s’échinèrent dans les travaux les plus durs,
Distillant de fort loin, ses conseils, peut-être d’Amérique
Prouvant ainsi, s’il le fallait encore, sa nature critique
Mais, en vrai "Gentleman", jamais il ne chercha l’honneur?
De contempler le chantier terminé suffit à son bonheur.
Jacky fut Président, car il pouvait l’être, car il devait l’être,
Mais aussi parce qu’il était pour nous sans vouloir le paraître
Celui qui transmettrait le ballon, le savoir, et la REGLE
En parfait honnête homme, de club de Rugby si allègre.
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Par Jean Claude PONT
A Gérard (JEANJEAN)
Si tu permets, Cher Ami,
Né au pied de la Cité, Toi, digne héritier des Trencavel,
Tu portes en toi les gênes de ces hommes qui,
Tout en faisant vivre leur foi dans la liberté,
Ont refusé le contemplatif, la soumission.
Tu es bien de cette terre, rude, âpre,
Mais qui donnent tout de même des fruits que le temps bonifie.
Certes, quelque fois obstiné, convaincu de Ta Vérité,
Tu as voulu transmettre ce message ;
Vivre et partager sa passion dans la loyauté, l’humilité et la générosité.
Face aux éléments tu as fait face,
Comme ces forteresses Cathares, parfois dégradées, affaiblies, mais toujours debout,
Ne sombrant pas devant les difficultés.
Constamment tu te souciais de la bonne marche du club,
Nous informant régulièrement de la santé et de l’effectif des troupes,
N’oubliant jamais de saluer ou faire ovationner les plus méritants,
Incitant les jouvenceaux à imiter les vétérans. Bien dans l’esprit de nos aînés,
Au cours des banquets en compagnie de nos invités,
Tu trouvais les mots pour féliciter, réconcilier et dire que tout le monde avait gagné
(Même Simon de Montfort n’aurait pas triomphé).
Tu marques ce club par le dynamisme nouveau donné à l’équipe
En ayant rallié chez nous de farouches guerriers ;
L’oriflamme des Cissou flotte fièrement partout.
Si aujourd’hui tu es délesté de quelques responsabilités,
tu ne peux nous abandonner sur et autour du pré.
Alors pour cela, et tout ce que ta modestie m’interdit de dire ici,
Chaque Cissou prend son olifant
Et hurle de Centrayrargues à Sussargues
Un profond : MERCI GERARD.
Reçoit notre Consolament : tu es un Parfait ……….. Sage !!!
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Par Jacky BOITARD
Après un intermède à la fonction suprême,
Assuré par Jacky surnommé le noueux
Et suivi par Gérard appelé "lèvres en feu"
Parce qu'un catalan à deux pas des arènes
Avait cloué son bec d'un geste fort vicieux;
Il fallait retrouver pour l'étape suivante
Un président du cru à l'âme bienveillante.
Et pour que se termine le dernier de nos bals,
Nous partîmes à Mèze en régler le final.
En ces lieux séculaires, les pères fondateurs
Avait par le passé noué avec le "Sastre"
Sur des bases solides amitié et bonheur.
Sachant monter en ligne en fonction des pesées.
Jean Claude (PONT) pouvait jouer et derrière et devant,
Mais aussi arbitrer de sa voix haut perchée
En faisant la police comme un vrai gentleman.
Modeste impénitent, sans raison il était,
Et par coquetterie il souhaitait le rester,
Ignorant qu'un beau jour il serait président
De la noble assemblée quand il en serait temps.
Il serait donc le pont des deux générations!
Jouant les premiers rôles avec abnégation,
Et tout obnubilé par sa nouvelle tâche,
Il voulut s'éloigner des vieilles traditions.
Croyant ne pas froisser égos et paranos,
Il crut que l'on pouvait libérer des attaches
Faisant à son insu, un conflit mégalo
Impossible à régler malgré tout son panache.
Au terme de son temps, il rendit son tablier
Pensant avoir agi pour le bienfait de tous,
Espérant que le temps pourrait améliorer
Ces moments douloureux dans un futur plus doux.
Dès lors, au vélo il se mit, pensant régler
Sur la pointe des pieds le sort du mont Ventoux
Qui lui faisait reproche depuis bien des années.
Il apprit la danseuse et l'art d'escalader
Et après maints essais son succès fut total
Au point de le hisser au plus haut piédestal.
Bernadette sa femme, en mamie avertie,
Savoure ces instants au milieu des amis
Au comble du bonheur, elle redit l'épopée
A sa petite fille nommée Laodicée.
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Par Jean Claude PONT
C’est un brave guerrier,
Depuis longtemps reconnu et respecté sur tous les prés
De Sète à Frontignan, Lunel et Montpellier.
Dans ces clubs vous pouvez y aller,
Sur les murs il est encore accroché.
S’il a souvent émigré,
C’est qu’il était beaucoup demandé
Pour son courage et ses qualités.
Certes sur le terrain comme au bar,
Ce qu’il tenait dans les doigts
Il ne le lâchait pas.
Par contre à la Ville
Il est comme son chien éponyme.
Des soucis, des tracas,
Un seul appel et il est là, même pour la nouba.
Cissou depuis de nombreuses années
Il s’est toujours montré fidèle et dévoué.
Sa personnalité et son franc-parler
Seront un gage de sécurité
Pour le maintien et le respect de notre identité.
Les Sages s’étant prononcés d’une même voix,
Je suis certain que vous allez approuver ce choix
De mettre notre futur entre les bras de Bernard (D'ANDREA).
De Philippe Saboy à Rémi Gombert
Dans le nom Cissou Boys, il y a … rugby.
Alors, avoir joué à Mirandol-Bourgnounac et Montredon-Labessonnié (1) (c’est dans le Tarn, pour les nuls en géographie) en est un gage certain.
Fermez les yeux et prononcez ces noms improbables qui fleurent bon le terroir et la ruralité, socle de notre sport favori.
« Mirandol-Bourgnounac »........ « Montredon-Labessonnié »......
Vous apercevrez alors, au fond de vous-même, ressurgir ces images qui ont imprégné notre ADN : un champ vert rectangulaire ; quelques marquages à la chaux blanche ; deux longues perches verticales de bois blanc, étayées d'une barre horizontale.
Ce « H » là ne se fume pas ! Mais il rend joyeux ceux qui en sont « accrocs », pour ne pas dire addicts.
Si vous puisez encore dans vos souvenirs, vous verrez alors cette pelouse dont le gazon tenait plus de l'herbe à vache que d'un green, avec ses mottes perfides, grandes pourvoyeuses d'entorses des chevilles de nos ailiers et ces zones dégarnies qui sont la hantise des plaqueurs et couronnent si bien les genoux !
Fermez vos yeux plus fort et prononcez encore ces deux noms de villages et vous entendrez les « R » qui roulent car ici on dit le TARRRRRN.
Vous retrouverez les commentaires éclairés et évidemment chauvins des vieux du village accoudés aux barrières qui ne servaient qu'à reposer les corps voûtés par les ans et pas du tout à éloigner les joueurs de leur public.
Vous les entendrez hurler « allez petit ! », la cigarette en papier maïs collée à la lèvre inférieure et le béret hermétiquement posé sur leur crâne dégarni.
Vous sourirez à leurs commentaires sur l'arbitre et aux allusions faites sur ses pratiques sexuelles qui relèveraient de la Grèce antique.
Et alors, vous imaginerez Rémi, jeune, le crâne pourvu d'une crinière trop tôt éparpillée, le corps svelte et musclé qu'il a su entretenir et vous le verrez tricoter des gambettes pour fixer ou déborder un adversaire dans le style caractéristique que nous lui connaissons si bien aujourd'hui.
Avec de telles racines, Rémi ne pouvait qu'être profondément imprégné de valeurs, de terroir, du Sud-Ouest, de l’amitié, de la complicité de la communauté rugbystique....... bref, de la passion de ce jeu.
La passion, la passion, la passion ! Tout est dit !
Dans le nom Cissou Boys, il y a … donner.
Le rugby est un sport généreux où l’on éprouve plus de plaisir à “donner” qu’à “recevoir”.
Et ce ne sont pas les générations de secondes lignes de l’ancienne époque qui me contrediront.
Combien de “marrons” n’ont-t-ils “offert” au talonneur de l’équipe adverse, du bout de leurs longs bras déployés en un mouvement de balancier digne d’une horloge franc-comtoise !
Personne n’a oublié le nom de code “Adidas” qui déclenchait, non pas une ruée vers les soldes d’un magasin de sport, mais une offrande de 3 bandes dans le pif de la 1ère ligne opposée, s’apprêtant à rentrer en mêlée !!
Certains étaient d’une telle générosité qu’il fallait les préserver de trop de “dépense” en les invitant à s’éloigner des terrains pour quelques matches.
Rémi n’est pas de ceux-là.
Le don de soi, l’altruisme, sont inscrits dans le code d’honneur du rugby qu’il a fait sien.
S’il a connu, comme nous tous, anciens, les distributions de mandales, torgnoles, mornifles, gnons, marrons et autres bouffes, il n’a jamais pratiqué le sournois coup de tatane, de saton ou, plus prosaïque, coup de pompe.
Avec l’âge, tous ces “contacts” humains se transforment en amitié et les clubs d’anciens ne font que pérenniser cette générosité du partage.
Remi a su s’impliquer pour le bien de nous tous dans l’organisation de tournées proches ou lointaines, en y consacrant des heures et des journées d’un temps que l’on sait précieux.
Il lui a fallu développer des trésors de patience pour parvenir à extraire de tous les avis et vœux formulés par chacun, la substantifique moelle d’un projet réussi.
Car, question caractériels et opinions disparates, les Cissous sont bien lotis.
Concilier le rugby, les loisirs culturels et festifs, les transports appropriés et les logements pour des virées de 25 à 45 “adulescents” n’est pas une mince affaire !!
Et que dire de la gestion des couples de chambrées, où il faut jongler entre les ronfleurs, les noctambules, les somnambules, les soiffards, les discs jockeys version Dalida et les karaokés improvisés.
Sans parler des réservations des vols où les passeports sont transmis au compte-goutte quand ils ne sont pas périmés.
Ce joyeux bordel organisé n’est pas pour déplaire à Rémi. Il aime le french flair, la spontanéité et l’improvisation, si caractéristique des anciens joueurs.
Se dévouer pour cela ne lui est pas un fardeau car il sait que chacun, une fois le projet finalisé, va apporter sa contribution au plaisir de vivre ensemble des moments d’émotion, de franche rigolade et de partage.
Aux Cissous Boys, on ne distribue plus des baffes mais des sourires et des souvenirs tenaces qui devraient résister aux premiers Alzheimers.
Dans le nom Cissou Boys, il y a … patience.
Lorsque la vaguelette, que dis-je la vague, que dis-je le tsunami des nouveaux jeunes impétrants est arrivée, il a su fédérer autour de lui pour que l’âme du club perdure. Avec tact et patience.
Être Président des Cissou Boys, c’est récupérer un conglomérat bigarré de bonnes volontés et de les faire bien vivre ensemble. Objectif atteint. Alors chapeau mister Président !
Notre 10ème Président est tout cela.
Fort et puissant à la prise de balle (ovale bien entendu), amoureux, voire même passionné de beaux gestes rugbystiques et de rugby à l’ancienne, il sait aussi écouter et rassembler ce curieux mélange que sont les Cissou Boys. C’est un alchimiste chevronné, mettant toute son énergie à faire naitre des poissons (c’est un fada d’aquariophilie) ou à façonner nos tournées.
Alors, tous ensembles, disons un grand BRAVO, et un grand MERCI RÉMI.
Et comme chez nous tout finit en chansons, entonnons bien en cœur le fameux « Toulouse » de Claude Nougaro :
Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse
…
D’après sa biographie officielle !
Ph. PdP. Saboy