ARNAUD D'ANDREA
Le père est phénoménal, je vous l'ai déjà dit.
Mais le fils est un phénomène.
Les hellénistes auront saisi le sens étymologique: "apparence".
Imaginez un grand gaillard svelte, pour ne pas dire mince ou, en langage rugby, "taillé comme une arbalète" qui joue devant et qui s'y file comme personne.
Une erreur de la Nature ?
Non, juste un mental. . .
J'imagine la tronche de l'entraîneur qui reçoit notre NONO lors du 1er entraînement….
Un gars tout déglingandé,la démarche nonchalante, accentuée par une discrète cyphose, le regard vague derrière des lunettes de prof et un sac plastique avec de vieux crampons et un short élimé pour tout équipement…!!!
"Tu as déjà joué au rugby?"
"Un petit peu...."
Après le 1er match, tout le monde avait compris: partenaires, entraîneur et surtout adversaires !!!
Putainggggg, il ne faut pas se fier aux apparences!
Notre phénomène plaque, court, crochète, passe.... joue et fait jouer comme s'il pesait un quintal de muscles.
P = m g , monsieur le prof de physique.
Au vu du m de NONO, j'en déduis que le g de notre ami n'a pas la même valeur que pour le commun des mortels.
C'est peu être aussi parce qu'il a un cœur "gros comme ça!" qu'il pèse autant aux Cissous!
NONO, tes futurs élèves Marocains ont bien de la chance. Tu vas peut être les éclairer sur le rugby et ses valeurs.. .
Tu vas nous manquer quelques temps mais les phénomènes ne disparaissent jamais!