ILS NOUS ONT QUITTÉS TROP TÔT
A Bosco,
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Notre ami notre copain notre frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser penauds malheureux
T'aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer assis derrière ta biblio-caisse
Par le chant de liquide coulant dans nos verres
Quand des quatre fers Sophie faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous l'ombrière du 12 et du 13
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la grande bleue
On aurait pu discuter encore un peu
Ne pas t'en aller sans qu'on ait pu refaire
La vie, les matchs et secrets de vestiaire
Autour de chants, tapas et alcools liquoreux
On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur ta terrasse aux senteurs légères
Parfumée d'amour, d'histoires et de jeux
On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s'apercevoir qu'on était heureux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas te mettre sitôt hors jeux
Depuis mardi célèbre ou gueux
Avons cœur qui pleure et larmes aux yeux
A Toi Bosco, amoureux de l'amitié
Parmi ces valeurs si souvent prônées
La Fidélité était l'une qui nous unissait.
Au cœur du pack Cissou tu joueras à jamais.
Mais Vraiment, Tu aurais pu vivre encore un peu
Jean Claude Pont
(15 04 2016)
"BOSCO"